Paul Cézanne, né le 19 janvier 1839 à Aix-en-Provence et mort le 22 octobre 1906 dans la même ville, est un peintre français, membre, un temps, du mouvement impressionniste, et considéré comme le précurseur du post-impressionnisme et du cubisme.
Au printemps 1890 Paul Cézanne est dans le Doubs. Une visite qui n’a rien à voir avec son art : le peintre accompagne son épouse Hortense. Laquelle, née Fiquet à Saligney dans le Jura, a passé une (petite) partie de son enfance dans le département, à Lantenne-Vertière, le village dont sa mère est originaire. Elle y est revenue, ensuite, avec son fils Paul (et Cézanne, parfois) pour rendre visite à son père, Claude-Antoine qui, retraité, s’est installé à Lantenne après la guerre de 1870.
Mais si, lors de ce printemps 1890, le couple revient dans le département, ce n’est pas uniquement pour y profiter des beaux jours. Hortense est là pour la succession de son père décédé en 1888.
Pendant plus de deux mois, le couple séjourne à Emagny, à « l’hôtel de la gare » tenu par les époux Faurien. Madame Faurien cuisine tandis que son époux véhicule les voyageurs en calèche, tractée par la jument « Follette ».
Durant ce séjour, Paul Cézanne arpente la campagne environnante à la recherche de « motifs ». Les sujets ne manquent pas, les bois des Rompeux et de l’Abbaye lui offrent les sous-bois qu’il affectionne particulièrement et les bords de l’Ognon. Son carnet se couvre de dessins et d’aquarelles.
Le catalogue raisonné des aquarelles de Cézanne, établi par John Aewald, témoigne de deux aquarelles dont l’une représente une vue du village de Pin depuis les hauteurs dominant la gare d’Emagny, et l’autre montrant le village depuis les bords de l’Ognon.
C’est également à cette période Émagnynaise que l’on attribue le célèbre « portrait d’Hortense ».
Paul Cézanne, peintre de la vie moderne, témoin de la recherche de sens, disait : « on n’est ni trop scrupuleux, ni trop sincère, ni trop soumis à la nature ».
Il est important que nos enfants puissent fréquenter une école dont la vocation est aussi d’ouvrir leur esprit, leur curiosité à la vérité profonde de la nature.
Le conseil municipal a retenu le nom de cet illustre peintre pour le fronton de notre école.
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Nota :
Photo issue de la collection de Bernard Guillaume et de « Courbet/Cézanne – la vérité en peinture -Musée Courbet 2013 »
Texte en partie emprunté à l’article de Raymond Hurtu, septembre 1994, paru dans « la Lanterne »